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Etre ou ne pas être un entrepreneur ? that is the question...

14 juillet 2016

Les entrepreneurs, ces nouveaux héros ?

Lorsque l’on parle d’Entrepreneuriat, on a tous en image ces figures d’entrepreneurs charismatiques au succès mondial, tels Mark Zuckerberg, Steve Jobs ou Richard Branson etc.

Ces parcours de vie hors normes nous fascinent, nous font rêver mais tendent aussi à généraliser la figure de l’entrepreneur au point d’en créer un mythe.

De ce fait, nous dressons facilement un portrait idéalisé de l’entrepreneur. C’est un homme ou une femme charismatique, ayant le goût du risque ; un(e) leader né(e) affichant une réelle confiance en lui (elle) ; c’est un(e) vrai(e) visionnaire capable de transformer le monde…bref c’est le héros des temps modernes. Cette idéalisation nous amène à croire qu’il faut des qualités extraordinaires pour être entrepreneur, pourtant aucune étude n’a réussi à mettre en avant les caractéristiques propres de l’entrepreneur. En ce sens, il n’existe pas un profil d’entrepreneur mais bien plusieurs. Il y a donc des entrepreneurs timides, des créatifs, des gestionnaires, des fonceurs, des idéalistes, des pragmatiques, des réfléchis, des expressifs, des engagés, des observateurs, des scientifiques, des planificateurs, des passionnés, des manuels, des chercheurs, des hommes, des femmes, des jeunes, des moins jeunes, des bac +5, des CAP, ceux issus de Zones Prioritaires ou de grandes villes, etc.

Bref de par la très grande diversité des profils d’entrepreneur, l’entrepreneuriat est avant tout universel donc…

Super Héros 001

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23 juin 2016

CAP ou pas CAP ?

Parmi les nombreuses définitions d’un entrepreneur, il y a celles qui les définissent par rapport à leur logique d’action. C’est le cas de la définition de Julien et Marchesnay, classant les entrepreneurs en 2 grandes catégories : les PIC et les CAP.

Le premier est tourné vers une logique d’action patrimoniale. Il recherche en priorité la Pérennité, l’Indépendance, puis la Croissance. Le PIC veut se créer, à travers l’entreprise, un patrimoine et lui assurer sa pérennité dans un souci de transmission familiale, d’où son besoin également d’indépendance. Alors que le CAP, lui, est tourné en priorité vers la Croissance, l’Autonomie puis la Pérennité. Son but, c’est avant tout la rentabilité. Il laisse peu de place à la notion de patrimoine et évite de s’encombrer d’actif corporel, mais cherche plutôt à investir dans l’immatériel et externalise tout ce qui ne rentre pas dans les compétences-clés de l’entreprise. C’est un preneur de risque qui n’hésite pas à ouvrir le capital de son entreprise et à diversifier ses activités, dès lors qu’elles se présentent comme économiquement et financièrement attractives. Il est proactif, contrairement au PIC réactif. Bien entendu, ces profils ne sont pas figés dans le temps. Au cours de sa carrière, un entrepreneur peut très bien avoir un profil CAP et adopter par la suite le profil PIC ou inversement.

Cyrano 001

20 juin 2016

Qu'est-ce qu'un entrepreneur ?

Il n’existe pas une définition de l’entrepreneur mais bien plusieurs.  Sur le plan théorique le premier à en donner une définition est Richard Cantillon (1680-1735). Pour lui, l’entrepreneur est avant tout un preneur de risque. Plus tard, la recherche sur l’entrepreneuriat, à travers les approches cognitives, montrera que les entrepreneurs ne prennent pas forcément plus de risques mais qu’ils tendent à percevoir les situations de manière positive. Autrement dit, ils minimisent le risque par leur comportement optimiste. Au XIXe siècle, c’est Jean-Baptiste Say qui apporte sa définition de l’entrepreneur ou plus précisément du « métier de l’entrepreneur ». Selon lui, l’entrepreneur est un intermédiaire entre le savant et l’ouvrier. Cette posture d’intermédiaire lui permet de nourrir sa capacité d’innovation, ainsi il a le « talent d’imaginer tout à la fois les meilleures spéculations et les meilleurs moyens de les réaliser ». Tiens, en parlant d’innovation, l’autre référence incontournable du champ entrepreneurial est Joseph Schumpeter (1883-1950). Pour ce dernier, l’entrepreneur est à l’origine du changement, il vient déséquilibrer un marché par sa capacité d’innovation. Mais l’innovation, au sens Schumpeterien, à savoir celle de l’exploitation d’une possibilité technique inédite, n’est pas la seule opportunité qui se présente à l’entrepreneur. Il y a aussi l’opportunité dite Kirznerienne du nom de Israel Kirzner (né en 1930). Selon sa vision, l’opportunité n’est pas créée mais découverte. En effet, il existe des situations de déséquilibre ou d’imperfection sur le marché créant ainsi des opportunités n’attendant que d’être découvertes.  Et c’est là que Kirzner introduit son concept de « vigilance entrepreneuriale ». Il s’agit pour l’entrepreneur de déceler des opportunités d’affaires en révélant et en exploitant ces zones d’imperfections. En ce sens, l’entrepreneur doit être curieux et attentif à son environnement afin de percevoir ces poches d’ignorances du marché et les transformer en de véritables opportunités.

Dessin 2

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  • L’entrepreneuriat attire, séduit, fait rêver, enchante et parfois désenchante mais une chose est sûre, c’est un univers passionnant que je souhaite vous faire découvrir de manière tantôt légère, tantôt sérieuse et parfois même philosophique !
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