CAP ou pas CAP ?
Parmi les nombreuses définitions d’un entrepreneur, il y a celles qui les définissent par rapport à leur logique d’action. C’est le cas de la définition de Julien et Marchesnay, classant les entrepreneurs en 2 grandes catégories : les PIC et les CAP.
Le premier est tourné vers une logique d’action patrimoniale. Il recherche en priorité la Pérennité, l’Indépendance, puis la Croissance. Le PIC veut se créer, à travers l’entreprise, un patrimoine et lui assurer sa pérennité dans un souci de transmission familiale, d’où son besoin également d’indépendance. Alors que le CAP, lui, est tourné en priorité vers la Croissance, l’Autonomie puis la Pérennité. Son but, c’est avant tout la rentabilité. Il laisse peu de place à la notion de patrimoine et évite de s’encombrer d’actif corporel, mais cherche plutôt à investir dans l’immatériel et externalise tout ce qui ne rentre pas dans les compétences-clés de l’entreprise. C’est un preneur de risque qui n’hésite pas à ouvrir le capital de son entreprise et à diversifier ses activités, dès lors qu’elles se présentent comme économiquement et financièrement attractives. Il est proactif, contrairement au PIC réactif. Bien entendu, ces profils ne sont pas figés dans le temps. Au cours de sa carrière, un entrepreneur peut très bien avoir un profil CAP et adopter par la suite le profil PIC ou inversement.